“Sono certo che per alcune anime la felicità è nell’impostura. Esiste una terribile, ma inebriante felicità nell’idea di mentire e di ingannare; nel pensiero di essere i soli a conoscere se stessi, e di recitare al mondo una commedia dalla quale esso si lascia raggirare, ripagandosi le spese di messa in scena con tutte le voluttà del disprezzo.”
Je suis convaincu que, pour certaines âmes il y a le bonheur de l’imposture. Il y a une effroyable, mais enivrante félicité dans l’idée qu’on ment et qu’on trompe; dans la pensée qu’on se sait seul soi-même, et qu’on joue à la société une comédie dont elle est la dupe, et dont on se rembourse les frais de mise en scène par toutes les voluptés du mépris.
Jules Barbey d’Aurevilly, Les diaboliques (Le dessous de cartes d’une partie de whist, III), 1874
